Rigaud, 1881 : Particulier à l’air bête. — Tout individu dont la figure, les manières ou les procédés déplaisent, est un pante pour le peuple. — Dans le jargon des cochers, un pante est un voyageur qui a donné un bon pourboire ; c’est celui qu’ils appellent tout haut « patron ou bourgeois ». — Autrefois « pante, pantre » — dans l’argot des voleurs et des camelots, signifiait dupe. Le pantre arnau, était un imbécile qui jetait les hauts cris dès qu’il s’apercevait qu’il était grugé ; le pantre argoté, une dupe de bonne composition et le pantre désargoté, un particulier difficile à duper. Aujourd’hui les voleurs et les camelots emploient très peu le mot « pante » qu’ils ont remplacé, les premiers, par client, les seconds, par girondin.
La Rue, 1894 : Homme, dupe. Pante argoté, niais. Pante désargoté, homme malin.
Hayard, 1907 : Victime, individu.
Hayard, 1907 : Bourgeois qui se laisse duper.